Les équipements obligatoires à vélo

Rouler à vélo, que ce soit pour vos trajets quotidiens en ville ou vos sorties loisirs, est une expérience de liberté. Mais cette liberté s’accompagne de règles. En France, chaque cycliste doit respecter le code de la route et équiper son vélo selon la réglementation.

Ces équipements obligatoires ne sont pas des détails. Ils sont pensés pour garantir votre sécurité, améliorer votre visibilité et protéger ceux qui partagent la route avec vous.

En 2025, la liste est claire. Voici tout ce que vous devez savoir pour circuler sereinement, éviter l’amende et profiter pleinement de vos déplacements.

Un vélo bien équipé, c’est un vélo homologué, conforme au code de la route et adapté à la circulation en ville comme sur route. Voici la liste à respecter.

Vous pouvez retrouver ces informations sur le site du gouvernement.

De jour comme de nuit, mais surtout la nuit ou par visibilité réduite, votre vélo doit être équipé d’un feu blanc ou jaune à l’avant et d’un feu rouge à l’arrière.
Ces dispositifs ne servent pas seulement à éclairer votre chemin, mais surtout à vous rendre visible aux yeux des autres usagers (automobilistes, piétons, scooters, trottinettes, etc.).

Un bon feu avant doit permettre d’éclairer la route sur plusieurs mètres afin d’anticiper les obstacles, tandis que le feu arrière doit être suffisamment puissant pour être vu à une centaine de mètres.
En ville, l’éclairage aide à se démarquer parmi les autres usagers ; en campagne, où l’éclairage public est limité, il devient vital pour votre sécurité.
Selon le Code de la route (article R313-4), tout vélo doit être équipé de ces feux, sous peine d’une amende forfaitaire de 35 € en cas de contrôle.
Les feux fixes sont obligatoires, mais il est possible d’ajouter un éclairage clignotant complémentaire pour renforcer votre visibilité.

Bon à savoir : Certains vélos électriques, comme le  PRO20 d’UTO (ex Evolt), intègrent un système d’éclairage automatique qui s’active en fonction de la luminosité, supprimant ainsi les oublis et améliorant la sécurité.

Astuce : vérifiez régulièrement l’état de vos feux et pensez à recharger ou changer les piles si vous utilisez un système amovible. Un feu mal entretenu réduit fortement votre visibilité.

Les réflecteurs, ou catadioptres, sont obligatoires à plusieurs endroits :

• blanc à l’avant,

• rouge à l’arrière,

• oranges sur les pédales,

• oranges sur les roues (ou bandes réfléchissantes sur les pneus).

Ces petits accessoires augmentent considérablement la visibilité, notamment lorsqu’un véhicule éclaire votre vélo de nuit.

Contrairement aux feux qui nécessitent une source d’énergie (pile ou batterie), les catadioptres fonctionnent passivement et garantissent que vous restiez visible même si vos feux ne sont plus actifs.

Les catadioptres sur les roues ou les bandes réfléchissantes de pneus sont particulièrement importants car ils vous rendent visible de côté, un angle souvent négligé mais à haut risque (ex. : aux intersections).

Le non-respect de ces équipements peut entraîner une amende de 35 €, car ils sont considérés comme essentiels à la sécurité du cycliste.

Certains modèles récents de vélos et VAE remplacent les catadioptres classiques par des bandes réfléchissantes plus esthétiques et durables, c’est le cas sur les vélos UTO (ex Eovolt).

Un vélo sans sonnette, c’est une infraction au Code de la route. Le signal sonore permet de prévenir piétons, autres cyclistes et usagers vulnérables de votre présence, notamment dans les zones partagées comme les pistes cyclables ou les voies vertes.

La loi impose que la sonnette soit audible à au moins 50 mètres. Cela garantit une alerte suffisamment précoce pour éviter les surprises et réduire les risques de collision.

Tout vélo doit en être équipé sous peine d’une amende de 35 €.
Vous pouvez opter pour des modèles classiques, compacts ou design, du moment qu’ils respectent la puissance sonore exigée.

Dans les environnements urbains où la cohabitation avec les piétons et trottinettes est quotidienne, la sonnette devient un outil de sécurité indispensable.
Pensez à la positionner à portée immédiate de vos doigts pour pouvoir l’utiliser sans lâcher le guidon.

En France, le casque obligatoire s’applique aux enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient conducteurs ou passagers. L’adulte accompagnant est responsable en cas d’absence du casque.

À lire également : Est ce que le casque est obligatoire en vélo ?

Le gilet rétro-réfléchissant est obligatoire hors agglomération la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante (brouillard, pluie, tunnel…). Il doit être homologué CE. Le non-respect de cette obligation peut entraîner une amende forfaitaire de 35 €.

En ville, même si le gilet n’est pas obligatoire, il reste vivement recommandé pour renforcer votre sécurité, notamment lors des trajets domicile-travail aux heures de forte circulation.

De plus en plus de marques proposent des modèles stylisés, légers et respirants, qui transforment cet objet de sécurité en véritable accessoire vestimentaire. Certains intègrent même des bandes LED pour une visibilité optimale. Objet de sécurité, il devient aussi une pièce vestimentaire pour exprimer votre personnalité !

Facilement pliable, il peut être rangé dans un sac ou une sacoche de vélo et sortit en cas de besoin.

Un vélo doit être équipé de deux freins en parfait état de marche : un pour la roue avant, un pour la roue arrière. La vérification régulière de leur efficacité est indispensable, surtout sur un vélo électrique où la vitesse moyenne est plus élevée.

Bon à savoir : les vélos pliants et compacts UTO sont tous équipés de freins hydrauliques Shimano, garantissant un freinage optimal par tous les temps !

Ces obligations ne sont pas arbitraires. Elles répondent à des enjeux concrets de sécurité et de prévention.

Les feux, catadioptres et gilet réfléchissant réduisent drastiquement les risques de collision, en particulier la nuit. La sonnette prévient les accidents avec les piétons. Les freins assurent le contrôle du vélo dans toutes les situations.

Un cycliste visible est un cycliste protégé. La majorité des accidents de vélo surviennent par manque de visibilité, notamment aux intersections. Ces équipements rendent votre présence indiscutable sur la route.

Le casque pour enfant, ou le siège homologué pour transporter un bébé, sont des dispositifs pensés pour protéger les plus vulnérables. Ces règles traduisent une volonté simple : rendre le vélo accessible à tous, sans compromis sur la sécurité.

Certains accessoires ne figurent pas dans la liste légale, mais leur utilité est réelle.

Il offre une meilleure anticipation et limite les mouvements brusques de la tête. Particulièrement utile en ville où la circulation est dense.

Une alternative pratique aux catadioptres de roues : les bandes réfléchissantes intégrées aux pneus augmentent la visibilité latérale. 

Fixé à l’arrière du vélo, il indique clairement aux automobilistes la distance de sécurité à respecter. Idéal pour rassurer les nouveaux cyclistes.

Utile pour le guidage GPS. Mais attention : manipuler son téléphone en roulant reste interdit. Le support doit servir uniquement à l’affichage.

Pour compléter vos trajets et rouler équipé, vous pouvez consulter notre sélection d’ accessoire pour vélo électrique.

La réglementation évolue régulièrement pour harmoniser les pratiques à l’échelle européenne.

Ces normes définissent la conformité des casques. Elles garantissent que le casque protège réellement contre les chocs. Vérifiez toujours la mention de ces normes avant un achat.

Un VAE (vélo à assistance électrique) doit respecter les mêmes règles qu’un vélo classique en termes d’ équipements obligatoires (feux, catadioptres, sonnette, gilet réfléchissant selon les situations). Toutefois, la réglementation précise également des points spécifiques liés à l’assistance électrique :

• Assistance limitée à 25 km/h : au-delà de cette vitesse, le moteur doit se couper automatiquement.
  
  

• Puissance maximale du moteur : 250 W (watts). Un moteur plus puissant entraîne un changement de catégorie réglementaire.
  
  

• Homologation CE obligatoire : elle garantit que le vélo est conforme aux normes de sécurité européennes.
  
  

Et au-delà ?

Les vélos dits speedbikes (45 km/h, moteur jusqu’à 500 ou 1000 W) ne sont plus considérés comme des vélos mais comme des cyclomoteurs. Ils nécessitent alors une immatriculation, une assurance spécifique, le port obligatoire du casque homologué moto et parfois des gants certifiés.

Les VAE non conformes (par exemple débridés pour dépasser la limite des 25 km/h) sont interdits sur la voie publique et exposent leur propriétaire à des sanctions : amende, confiscation, voire non-couverture en cas d’accident.

À savoir : nous avons rédigé un guide complet sur la question de l’assurance vélo, indispensable pour comprendre vos droits et obligations selon le type de VAE que vous utilisez.

Un vélo classique et un VAE (vélo à assistance électrique) partagent les mêmes obligations d’équipement : freins en bon état, feux avant et arrière, catadioptres visibles, et une sonnette audible à au moins 50 mètres.

La différence majeure réside dans la présence d’un moteur et d’une batterie :

• Le VAE offre une assistance jusqu’à 25 km/h maximum. Au-delà, le cycliste doit compter uniquement sur sa force musculaire.
  
  

• La puissance du moteur (limitée à 250 W) et la gestion de la batterie imposent un entretien plus suivi que sur un vélo classique.
  
  

Cette motorisation implique aussi un usage différent : les VAE roulent souvent plus vite et sur des distances plus longues. Cela rend indispensable un contrôle rigoureux des freins et de l’éclairage, car la vitesse et l’inertie augmentent les distances de freinage et les besoins en visibilité.

Enfin, un vélo électrique doit être vérifié au niveau de la batterie et de son électronique pour garantir sécurité et confort, alors qu’un vélo classique demande surtout un entretien mécanique traditionnel (chaîne, pneus, freins).

Respecter la loi est une base. Mais aller plus loin dans vos habitudes, c’est garantir des trajets fluides et rassurants.

Avant chaque sortie, vérifiez :

• que vos feux fonctionnent,

• que vos catadioptres sont bien fixés,

• que vos freins répondent.

Un contrôle simple, qui prend 2 minutes, peut vous éviter un accident.

La pluie, le brouillard ou la nuit imposent d’adapter votre équipement. Le gilet réfléchissant devient indispensable, et une attention particulière doit être portée au freinage.

Retrouvez nos conseils pour rouler en toute sécurité sous la pluie dans cet autre article.

Les cyclistes sont soumis aux mêmes règles que les automobilistes. Arrêt au feu rouge, priorité à droite, respect des piétons : ces comportements renforcent votre sécurité et votre crédibilité en ville.

Le code impose de tendre le bras pour indiquer un changement de direction. Pour plus de confort, certains cyclistes choisissent des clignotants intégrés au vélo ou à leur équipement. Non obligatoires, mais pratiques pour améliorer la communication avec les autres usagers.

Un vélo bien équipé n’est pas une contrainte. C’est une assurance pour vos trajets, un gage de sérénité pour vos proches et un signe de respect envers les autres usagers !

Feux avant et arrière, catadioptres, freins fonctionnels, sonnette, et gilet réfléchissant hors agglomération.

Non pour un VAE standard limité à 25 km/h. Oui pour un speedbike au-delà. 

En 2026, les équipements obligatoires resteront globalement les mêmes. Des discussions portent sur l’uniformisation européenne, mais rien n’impose encore de changement majeur.